Et puis un jour j’ai cessé d’écrire

Un jour je me suis tue, je me voulais oubliée, j’ai cessé d’écrire, posé ma plume, mis mes doigts au repos, mes mots sous silence, et me suis octroyé des vacances, une plage de repos.

Certain(e)s ont pu me croire morte ou pire encore. Je prenais de la distance, évité la confusion des genres entre Pimprenelle et ma réalité.

Parce que la vie est ainsi faite de hauts et de bas, que toute vérité n’est pas bonne à écrire, qu’il ne faut pas prendre son blog pour un confessionnal, qu’un blog n’est pas un divan, que de s’allonger sur sa tablette n’est pas des plus confortable, met en danger son espace de liberté, et son séant par la même occasion.

Alors je m’en suis allée, mes sombres pensées dans mon baluchon, à la reconquête de ma liberté, réapprendre à savourer la solitude toute neuve que je me suis choisie.

J’ai arpenté mes rues, suis allée à la rencontres des autres, les amis de toujours, des anciens, par magie, ont réapparus. Je suis allée à leur rencontre, et je me suis retrouvée, retrouvée plus douce et plus forte, plus forte et plus déterminée, déterminée à continuer, continuer à être moi, moi respectueuse, moi respectée, moi vivante, vivante plus que jamais, que nul ne pourra faire taire, taire mes rêves, taire ma vérité, nul ne pourra censurer.

IMG_1641

20 réflexions au sujet de « Et puis un jour j’ai cessé d’écrire »

  1. Il faut suivre ses envies, si tu as besoin de communiquer via ton blog fais le librement , ceux et celles qui aiment te lire apprécieront , ton blog est ton espace de liberté et personne n’a le droit de te juger ! bises

  2. Tes billets me manquaient ! Tu as un style bien à toi, très agréable à lire, et qui n’a rien à envier à bien des blogueuses si tu veux mon avis… Excellente semaine sous le soleil de Provence 🙂

Laisser un commentaire