La cagade merdesque d’un mercredi tout pourri

Un mercredi où la pluie qui se fracasse sur les tuiles au-dessus de votre tête vous extirpe de vos rêves, bien avant que sonne le réveil.

Un mercredi où vous vous glissez hors du lit tel un hippopotame d’un bain de boue et réalisez que vous êtes en retard. Vous avez perdu une demi-heure, où comment, allez comprendre. Et puis inutile de la chercher vous ne la retrouverez pas.

Oubliez le café, l’instant magique  à bader en attendant qu’il refroidisse. Renoncez au carré au chocolat à la noix de coco que vous vous êtes offert hier soir et promis d’inaugurer ce matin.

Non ce matin c’est direct douche, shampooing, essorage, pas de séchage, habillage sans trop réfléchir, brossage des dents, et ce qui devait arriver arriva : le crash de dentifrice sur le col de la robe NOIRE ! Vous crachouillez putain je le savais tout en vous emparant du premier kleenex à portée de main. Vous frottez il peluche. Putain fait chier. Vous attrapez une serviette, humidifiez, frottez. C’est trop tard le mal est fait c’est trop tard vous êtes en retard. Vous êtes fourbe, pressée,  maline attachez un lourd collier ROUGE pour détourner l’attention, dissimuler un tant soit peu votre forfait.

Veste mise à l’arrache, sac de guingois, vous courez (presque) lorsque soudain vous surprenez un regard masculin, puis un autre, et encore un posé sur le bas de votre corps, enfin pas suffisamment bas, sur votre cuisse. Coup d’œil discret rapide, re-putain : la petite robe noire à laquelle vous avez sauvé la peau il y a peu, se fait  la belle le long de votre jambe, son ourlet a rencard avec votre culotte, qui pour ne rien arranger se trouve être un string, et n’est pas en retard, LUI !

Alors là vous le savez, vous ne pouvez plus en douter, votre journée ne peut être que  pourrie, et vous victime de la loi des séries. Une journée où vous auriez dû demander l’exil à votre couette, une journée off, une journée à passer sous silence. Enfin ça c’est si vous aviez pu, si vous n’aviez pas à mettre du beurre dans vos épinards, bien que vous aimiez pas les épinards, pas d’impôts à payer, pas d’obligations … Bref si vous étiez libre … ou entretenue par un nabab !

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